Abbaye
d'alspach
lieu d'exposition et de concerts
abbaye
d'alspach
Abbaye
d'alspach

à propos

l'abbaye

Plan de l'abbaye

À la sortie du village de Kaysersberg, dans l'enceinte d'une entreprise papetière, les amoureux du patrimoine roman peuvent aller découvrir l'une des plus intéressantes abbatiales alsaciennes construite en ces lieux au début du XIIe siècle. Cet édifice médiéval sert de lieu d'exposition temporaire grâce à l'implication des membres de l’Association des Amis d'Alspach qui invite des artistes spécialisés notamment dans l'art-papier.

L'abbaye d'Alspach était en réalité un prieuré fondé vers l'an 1000 par les comtes d'Eguisheim, notamment par la volonté d'Hugues IV et de son épouse Helwige, parents du pape Léon IX.
Entre 1000 et 1282, des moines bénédictins assurèrent la vie religieuse à Alspach ; en 1049, le prieuré fut rattaché à la congrégation de l'abbaye d’Hirsau.
Au moment de la création du prieuré, les dons affluèrent ; ainsi, durant la seconde moitié du XIIe siècle, les moines d'Alspach consolidèrent leurs domaines à Kientzheim et à Sigolsheim, en faisant de nouvelles acquisitions à Bilzen (en 1162), à Ammerschwihr (en 1235) et à Colmar (en 1280).
Dans le courant du XIIIe siècle , alors que l'abbaye d'Hirsau perdit de son influence dans les territoires relevant du Saint-Empire-Romain-Germanique, le prieuré d'Alspach fut détaché de la congrégation et vendu aux Clarisses de Kientzheim vers 1282.
Jusqu'en 1793, date de leur départ forcé, les Clarisses occupèrent les lieux.

LES DATES-CLÉS

1149

Consécration de l’église romane. Alspach est, alors, un prieuré de Bénédictins, issu de Hirsau (Allemagne).

1283

Les Clarisses de Kientzheim, encouragées par Rodolphe de Habsbourg, s’installent dans le couvent rénové. De nombreux deux privilèges facilitent son développement.

1525

Destruction de l’abbaye par les Rustauds, puis reconstruction.

1632

Nouvelle destruction par les Suédois cette fois.

Fin XVIIe siècle

Les sœurs réintègrent les bâtiments reconstruits. Elles se consacrent, désormais, à l’instruction et à l’éducation religieuse des jeunes filles nobles.

1792-94

La Révolution a sonné le glas pour les religieuses. Elles sont dispersées et leurs biens sont vendus.

1797

Joseph Barthélémy et consorts transforment les bâtiments en manufacture de toiles peintes.

1879

Les frères Weibel installent leur usine de pâte à papier dans les bâtiments.

1898

Les restes de l’église sont classés Monument Historique.

1905

La famille Weibel devient propriétaire des lieux. Mettant à profit la force hydraulique, les frères Weibel développement la fabrication du carton à base de fibres de bois étuvés et de fibres recyclées.

1931

L’usine se lance dans la fabrication de carton ondulé. Ainsi, l’industrie du carton perdure depuis plus d’un siècle et fournit du travail à toute une population.

1972

Grâce à l’initiative de Louis Zuger et à la compréhension du propriétaire et de la direction de l’usine, les vestiges sont libérés de la servitude industrielle et cédés à la Société d’Histoire de Kaysersberg. Un programme de restauration et de réhabilitation a permis la reconversion des lieux en salle culturelle.

Aujourd’hui, cet espace constitue le lieu privilégié de tous les croisements. Il est géré par l'Association des Amis d'Alspach.

l'association

Association des Amis d'Alspach

Kaysersberg-Vignoble
68 240 FRANCE
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Présidente : Florence Muré-Boy
Vice-présidents : Marc Samson & Pierre Heyberger
Trésorière : Danielle Gaudichau
Secrétaire : Michèle Dejean
Comité : Iris Bois, Annette Braun, Michèle Dejean, Marie-Thérèse Kuehn, Alexandra Morardet, Florence Muré-Boy, Annelise & Marc Samson, Robert Stauder
Photo de l'usine DS Smith

Rapprocher l’art et l’usine, telle est la démarche de l’Association des Amis d’Alspach depuis 1996, à raison de deux expositions « Art Papier » chaque année ainsi qu'un programme complémentaire de concerts.

L’abbaye romane d’Alspach est située sur la zone de stockage des papiers à recycler de l’usine papetière DSSmith qu’elle donne à voir à travers son bas-côté entièrement vitré. En s’inscrivant ainsi à la fois dans les vestiges réhabilités d’une abbaye du XIIe siècle et dans un paysage industriel actif, les œuvres présentées font le lien entre passé et présent.

Cette situation insolite fait que ce lieu culturel n’est pas une galerie d’art au sens commun, mais un lieu que les artistes sont invité•es à habiter en créant une oeuvre ou une installation de leurs oeuvres, en rapport avec le papier et au volume de l’Abbaye. Les projets d’exposition sont étudiés par le comité d’animation, au vu de dossiers et/ou de rencontres, notamment sur place, avec les artistes. L’association prend en charge les frais de déplacement et offre, le cas échéant, une semaine de résidence pour la préparation de l’oeuvre.

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